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You had your best-laid plans and then COVID-19 came along and hammered the entire economy. But you’ve got this – if you have the right information. Join Rob Carrick and Roma Luciw on Stress Test, a podcast guiding you through one of the biggest challenges your finances will ever face.

Rob : Bienvenue à Test de résistance, la série de balados du Globe and Mail qui se penche sur la façon dont la pandémie a transformé les règles des finances personnelles pour les membres de la génération Z et les milléniaux.

Je m’appelle Rob Carrick, je suis chroniqueur financier au Globe and Mail.

Roma : Et je suis Roma Luciw, rédactrice en chef de la rubrique des finances personnelles du Globe and Mail.

2020. Ma parole, Rob, quelle année! Qui aurait pu prévoir ce qui s’est passé?

Rob : Il y a 12 mois, nous entamions une nouvelle année qui s’annonçait tout à fait banale. La bourse allait bien, le marché immobilier allait bien. Tout avait l’air parfait, sans aucun problème. Et en mars, tout a basculé.

Roma : La pandémie mondiale a vraiment bouleversé la vie de chacun d’une manière que personne n’aurait pu imaginer. Beaucoup d’entre nous travaillent à la maison. Plusieurs autres ont perdu leurs revenus. Les petites entreprises ont souffert. Nous ne pouvons ni voyager ni aller au restaurant. Nous ne pouvons pas voir nos amis. L’un des principaux problèmes, pour moi, c’est que nous n’avons pas vraiment pu voyager. J’attends avec impatience de pouvoir recommencer.

Rob : Oui, moi aussi. Vous savez, quand je pense à la pandémie, je crois que le côté financier a été un enjeu central. La pandémie nous a tous touchés financièrement, pour le meilleur ou pour le pire.

Roma : Oui, et vous en avez déjà beaucoup parlé. Un véritable fossé s’est creusé entre les gens, selon les conséquences financières que la pandémie a eues sur eux.

Rob : Certains ont été frappés de plein fouet et ont perdu leur emploi et leurs revenus. Ils ont obtenu le report du remboursement de leurs dettes, mais ce report s’est terminé à la fin de l’année 2020. Et ils pourraient se retrouver dans une situation financière périlleuse en 2021, jusqu’à ce que l’économie puisse passer à la vitesse supérieure, que les vaccins soient administrés et que l’économie puisse reprendre de façon plus normale.

En revanche, beaucoup de gens se sont bien tirés d’affaire. Le secret bien gardé de la pandémie, c’est qu’elle a permis à certaines personnes de s’en tirer mieux qu’elles ne l’auraient imaginé. Leurs maisons ont pris de la valeur. Leurs portefeuilles d’actions se sont brillamment redressés après le krach boursier. Ils se retrouvent avec des économies conséquentes. Manifestement, il y a deux côtés à cette médaille, deux côtés qui ne pourraient pas être plus différents.

Roma : Pour ma part, j’observe un phénomène intéressant. Il concerne, là aussi, les gens qui ont la chance d’avoir conservé leur emploi : ils n’arrivent pas à croire à quel point ils ont pu économiser. Les parents, par exemple, ne paient plus pour la garderie. C’est déjà énorme. Et bien sûr, personne ne voyage ou ne va au restaurant. Et lorsque sont étonnés de voir tout l’argent qu’ils parviennent à amasser dans leur compte d’épargne.

Rob : Aujourd’hui, nous vous proposons un épisode spécial de Test de résistance. Il porte sur les objectifs financiers personnels pour 2021. Nous allons vous présenter des résolutions du Nouvel An dont, selon nous, vous devriez tenir compte. Nous y venons tout de suite après la pause.

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Rob : Nous sommes de retour. C’est l’époque de l’année où nous, les journalistes spécialisés dans les finances personnelles, avons tendance à recevoir un grand nombre de courriels portant sur les résolutions de la nouvelle année. Roma, à quel moment commencez-vous à recevoir ces courriels?

Roma : Ils commencent à arriver aux environs du jour du Souvenir ou de l’Action de grâce américaine et prennent vraiment de l’ampleur jusqu’à la fin du mois de décembre. Il faut dire que la plupart des résolutions se ressemblent. Elles sont toutes sur le même moule. Elles sont assez générales et ne changent pas d’une année à l’autre. Vous ne trouvez pas? Par exemple, il faut économiser plus. Mais qui ne voudrait pas économiser davantage? Le problème, c’est qu’une telle résolution ne vous précise pas ce que vous pouvez faire pour économiser davantage. Et au sujet des résolutions, nous allons faire quelque chose d’un peu différent aujourd’hui, n’est-ce pas, Rob?

Rob : Oui, nous allons essayer de rendre nos finances personnelles intelligentes, en nous inspirant des leçons apprises pendant la pandémie, afin de vous proposer quelque chose que vous pourrez vraiment adapter à votre situation et appliquer pour améliorer votre situation financière pour 2021.

Roma : Nous allons également entendre certains d’entre vous nous dire ce qu’ils pensent faire pour 2021. L’année dernière, nous avons lancé un appel dans le bulletin d’information de Rob Carrick sur les finances personnelles, afin de découvrir quels objectifs nos lecteurs se fixaient. Voici la première résolution envoyée par un lecteur.

Proposition : J’essaie d’économiser pour augmenter mon fonds d’urgence et le porter à neuf ou douze mois environ, en prévision de périodes d’incertitude comme celle-ci.

Rob : Je pense que cela doit figurer en tête de la liste des résolutions de chacun pour 2021 : créer ou compléter son fonds d’urgence. Le fonds d’urgence, c’est la base des finances personnelles. Avant 2020, personne ne s’en souciait vraiment. Tout le monde pensait avoir compris. Il n’y a jamais vraiment d’urgences. L’année 2020 a été une véritable leçon sur les urgences et les catastrophes. Et les gens qui avaient un fonds d’urgence et dont l’emploi ou le revenu a été affecté ont été soulagés d’avoir un tel filet de sécurité.

Roma : En effet. Le fonds d’urgence, c’est donc le montant que vous avez mis de côté quelque part et auquel vous pouvez accéder facilement et rapidement, par exemple pour payer votre hypothèque. Même si l’argent ne rentre plus, vous devez payer votre loyer. Vous devez manger, vous devez faire vos courses. Vous devez payer vos factures chaque mois. La norme était donc qu’il fallait avoir de trois à six mois d’avance. Pour pouvoir vous débrouiller.

Rob : Mais à votre avis, Roma, combien de personnes disposaient d’une réserve de trois à six mois?

Roma : Absolument personne. Je crois que le grand changement auquel nous avons assisté au fil des ans, c’est que les gens comptent sur leur marge de crédit sur la valeur nette de leur propriété en cas d’urgence. Quant aux locataires... Vous savez...

Rob : Ils comptent sur leur carte de crédit.

Roma : Exact. Leur carte de crédit. Vous avez, nous avons parlé de ces gens, lors de la première saison, quand nous avons parlé de précarité. Bon. Personne, pendant la pandémie, n’a davantage souffert que ces gens qui ont un emploi précaire. Beaucoup d’entre eux sont jeunes. C’est pourquoi il faut vraiment avoir un fonds d’urgence. Selon vous, qu’est-ce qu’un fond d’urgence réaliste?

Rob : N’importe quel montant est préférable à rien du tout. Donc, si quelqu’un vient me voir et me dit que tout ce qu’il peut mettre dans son fonds d’urgence, c’est cinq cents dollars, c’est parfait. Super, c’est quand même cinq cents dollars. Cela lui sera utile dans les moments difficiles. C’est évidemment mieux qu’un compte bancaire vide. Mais je pense qu’il faut vraiment commencer à penser en mois. Combien de mois de dépenses puis-je mettre de côté? Commencez par un à trois. Notre lecteur nous a parlé de la création d’un fonds d’urgence plus important? Nous avions évoqué un minimum de trois à six mois. Ce lecteur parle de neuf à douze mois. Selon moi, c’est tout à fait raisonnable. Si vous avez un emploi précaire, je pense que ce n’est vraiment pas exagéré. Puis-je compter sur un an de dépenses? C’est évidemment un objectif idéal. Vous n’êtes pas un raté si vous n’atteignez pas cet objectif. Un mois, c’est mieux que rien. Et c’est par là que je commencerais.

Roma : Oui. Et il y a une chose dont nous avons aussi parlé dans votre bulletin d’information et dans certains de nos reportages. Le fonds d’urgence souffre d’un problème d’image de marque. C’est un nom ronflant et ennuyeux. L’une des choses que nous devrions faire, c’est d’essayer de penser à d’autres moyens de convaincre les gens qu’ils ont vraiment besoin de mettre cet argent de côté pour pouvoir l’utiliser quand ils en auront besoin. Je suis ouvert à l’idée de l’appeler autrement. N’Importe quel nom qui pourrait attirer l’attention des gens.

Rob : Oui, un planificateur financier m’a suggéré d’appeler ça un fonds de réserve. C’est un peu curieux, mais je préfère cela au fonds d’urgence. L’image du fonds d’urgence n’est pas très bonne. C’est un mot très démodé, il ne résonne pas. Quoi qu’il en soit, dans les prochains épisodes de Test de résistance, nous serions heureux d’évoquer des noms plus appropriés. Mais en attendant, passons à notre deuxième résolution. À vous, Roma!

Roma : Celle-ci me tient à cœur. Préparez-vous à être un acheteur plus avisé à l’épicerie. Je le rappelle : 2020, quelle année incroyable! Elle a changé la façon dont nous mangeons. Les restaurants ont été fermés. Bien sûr, il y avait encore les plats à emporter, mais nous avions tous du temps devant nous. Et je pense que nous avons tous fait un peu plus de folies au rayon alimentation. Mon idée pour 2021 est donc de faire en sorte que ce soit l’année où vous apprendrez à préparer quelques bons repas. Les plats simples et savoureux n’ont pas à être coûteux ni fantaisistes. Vous pouvez préparer des plats simples avec ce que vous avez sous la main. Comme nous l’avons entendu dans notre dernier épisode, les prix des denrées alimentaires ne vont cesser d’augmenter. Qu’en pensez-vous, Rob?

Rob : Je pense que tout cela signifie que les gens vont devoir commencer à réfléchir davantage et devenir des acheteurs et des consommateurs plus avisés, parce que nous avons tous dépensé plus pour notre alimentation pendant la pandémie, même si nous avons cessé d’aller au restaurant. Et évidemment, cela a un prix. Nous avons acheté beaucoup de plats à emporter. Nous avons dépensé plus à l’épicerie pour nous gâter. Je crois que quand les choses vont revenir à la normale, nous allons recommencer à aller au restaurant. Et nous allons constater que nous dépensons beaucoup pour la nourriture. Il faut aussi tenir compte de l’inflation sur les produits alimentaires. On prévoit que le prix du panier d’épicerie d’un ménage devrait augmenter, progressivement, d’environ sept cents dollars l’année prochaine. Alors, je crois que nous allons tous devoir faire des économies sur la nourriture. Comme l’a dit un invité lors de l’un de nos épisodes sur l’alimentation, l’ère de la nourriture à bon marché touche à sa fin. Cela aura des conséquences pour les familles.

Roma : Bon, je vais dire quelque chose de vraiment évident, mais je suis d’avis qu’il faut toujours préparer assez de nourriture pour qu’il y ait des restes. Les restes, c’est ma vie. J’en fais des lunchs pour les enfants. Si je suis trop prise par mon travail, je mange des restes. Quand je travaillais dans la salle de rédaction, j’emportais des restes au bureau. Parce que si on se donne la peine de faire la cuisine pour faire de bonnes choses, il faut s’assurer d’en faire suffisamment pour pouvoir en apporter au bureau. Et vous, Rob, étiez-vous aussi du genre à apporter votre lunch au travail?

Rob : Eh bien, oui, à l’époque où j’allais au bureau, j’apportais mon lunch. Mais quand j’étais petit, je détestais les restes. J’ai changé. Les restes font gagner du temps et de l’argent, et je trouve moi aussi qu’il faut préparer plus de nourriture que pour un seul repas.

Roma : Mes enfants vivent pour les restes. Ils les adorent, c’est fantastique. Je veux aussi vous parler de ma résolution dans le domaine de l’alimentation pour 2021. Notre épisode sur l’alimentation m’a récemment incitée à faire mon épicerie en ligne, et je dois dire que j’adore ça. Mais qu’y a-t-il de formidable? C’est que vous pouvez aligner, par exemple, toutes les serviettes en papier, ou toutes les tomates en boîte, comparer les prix et voir s’il y a des rabais. Et c’est tellement facile de voir combien on dépense. J’avais toujours pensé que j’aimais aller chercher mon brocoli moi-même. Or, finalement, cela m’est égal. Je me réjouis donc d’explorer la meilleure option dans ce domaine pour 2021.

Bon, pourquoi ne pas écouter la proposition de notre lecteur suivant?

Proposition : Je suis locataire depuis dix ans à Toronto, et j’ai envie d’acheter ma première maison quelque part dans la région en 2021.

Rob : Si vous envisagez d’acheter une maison, vous devriez écouter le troisième épisode de la première saison de Test de résistance, qui explique ce que vous devez savoir avant d’acheter une maison.

Roma : La résolution de ce lecteur me rappelle qu’en matière d’achat de maison, il faut modérer ses transports. Contrairement à ce que tout le monde pensait, le marché canadien de l’immobilier a vraiment défié les attentes pendant la pandémie. Dans de nombreuses régions du pays, le logement n’a jamais été aussi cher. Le marché des appartements en copropriété présente certains avantages, mais dans de très nombreux endroits, le prix du logement a atteint des sommets. Nous avons tous passé beaucoup de temps dans nos maisons. Du coup, nous réfléchissons à l’endroit et à la manière dont nous voulons vivre. Mais si vous cherchez à acheter une maison, faites attention au montant que vous êtes prêt à dépenser. Pensez au mode de vie que vous désirez et assurez-vous d’acheter la maison qui vous convient, au lieu d’acheter la maison et d’essayer ensuite d’y adapter votre mode de vie. Rob, quels problèmes avons-nous souvent observés, au fil des ans, lorsque les gens achètent une maison trop chère?

Rob : Avant la pandémie, nous observions une tendance de plus en plus marquée. On n’en parlait pas beaucoup, mais le stress financier des ménages était bien présent. Les gens étaient nerveux, inquiets quant à l’évolution de leurs finances personnelles. Très souvent, cela découlait de l’impression d’être submergé par ses dépenses, et la maison était l’un des principaux coupables. Le logement coûte vraiment très cher. Il n’y a pas que l’hypothèque. Il y a les impôts fonciers. Il y a l’entretien. Il y a la pression sociale pour créer un milieu de vie parfait. Cette pression incite à faire constamment des améliorations. C’est une lourde charge. Il y a beaucoup de courants et de contre-courants dans la conjoncture économique en 2021. Les taux d’intérêt sont très bas. Ce pourrait être l’occasion d’une vie de bloquer un taux avantageux. Dans certaines villes, les maisons sont encore assez abordables. Mais les prix augmentent très vite dans de nombreuses villes, et ils continuent à augmenter dans les villes les plus chères comme Toronto, Vancouver, Montréal et Ottawa. Les jeunes acheteurs vont avoir beaucoup de mal à acheter certaines des maisons qu’ils convoitent pour pouvoir y mener une vie équilibrée tout en mettant de l’argent de côté pour leur retraite, en payant la garderie, en remboursant leur prêt-auto et en voyageant, entre autres.

Roma : Je sais que nous avons déjà abordé ce sujet dans notre balado, et j’ai bien hâte de savoir ce qui va arriver à tous ces gens qui ont acheté un logement en 2020 à des endroits auxquels ils n’auraient pas pensé auparavant. Nous avons vu des gens prendre des décisions importantes pendant la pandémie l’an dernier, acheter une maison dans un secteur plus éloigné ou quitter le centre-ville par exemple. Je crois que 2021 nous donnera une bonne idée de la façon dont les choses se passeront par la suite. Ces gens seront-ils satisfaits de leurs nouveaux milieux de vie? Auront-ils le mode de vie qu’ils souhaitent? Et que se passera-t-il si et quand nous devrons retourner au travail?

Rob : Je prévois une très longue période d’adaptation. Elle s’étendra probablement jusqu’en 2022, une fois que toutes les décisions et tous les changements que nous avons adoptés auront été intégrés à notre vie normale, que nous retournerons davantage au bureau et que l’économie reprendra. Et que nous dépensons davantage en voyages, en vêtements, en concerts et en sorties, entre autres. C’est un enjeu très important, et je vais sûrement rédiger de nombreuses chroniques à ce sujet.

Roma : Cela nous amène à notre prochaine résolution. Elle concerne les locataires. À vous, Rob.

Rob : Il s’agit de la réévaluation de sa situation de locataire. La pandémie a parfois pu être un cadeau pour les locataires des grandes villes où les loyers étaient très élevés : les loyers ont baissé. Il y a tout simplement moins de gens qui veulent louer un logement. Le pouvoir des propriétaires s’affaiblit, celui des locataires augmente. Je pense que cela pourrait être une bonne occasion pour ces derniers de tenter de trouver quelque chose de plus abordable. Peut-être pouvez-vous négocier votre loyer à la baisse? Ou peut-être ne voulez-vous pas vous donner cette peine? Peut-être pouvez-vous étudier le marché et trouver un logement qui vous plaît plus, et qui vous coûtera moins cher? Le loyer est un énorme problème pour les milléniaux et les membres de la Génération Z dans les villes chères. Il accapare une trop grande partie de leurs revenus. Je crois qu’il y a une possibilité de réduire un peu ces dépenses.

Roma : Je n’ai jamais vu autant d’affiches pour des appartements à louer dans notre quartier de l’ouest de Toronto. En fait, je n’en voyais jamais ces dernières années, en automne. Cette année, le nombre d’affiches augmente sans cesse. À mon avis, cela signifie que les gens prennent leur situation en main, qu’ils cherchent à déménager, qu’ils renégocient leurs baux. Je crois que ce relâchement du marché locatif aura beaucoup de conséquences positives pour les locataires.

Rob : Il faut cependant faire attention. Je pense qu’il y a des propriétaires qui ont décidé de ne pas vendre pour le moment les logements qu’ils louent. Et je me demande si, à la fin du bail de 12 mois, ces propriétaires ne voudront pas vendre ces logements, étant donné la reprise du marché du logement. Ils n’ont pas pu vendre à prix avantageux fin 2020, mais fin 2021, tout a changé. Et dans ce cas, les locataires devront libérer les logements. Donc, les gens qui signent un bail doivent se demander combien de temps ils pourront occuper leur nouveau logement.

Roma : Entre-temps, si vous réussissez à négocier et à améliorer votre situation sur le plan locatif, vous pouvez prendre l’argent que vous économiserez grâce au loyer moins élevé pour constituer votre fonds d’urgence. Ou encore, si vous avez le projet d’acheter, vous pouvez vous servir de cet argent pour commencer à constituer votre mise de fonds.

Rob : En fin de compte, la pandémie aura au moins eu une conséquence positive : améliorer l’accessibilité du logement pour les locataires.

Roma : Au fait, notre prochain épisode de Test de résistance se penchera sur le dilemme entre la location et l’achat. Comment éviter la pression d’acheter quelque chose que vous ne pouvez pas vraiment vous permettre, et comment vous préparer à la réussite financière à long terme, en étant un locataire avisé.

Nous continuons. Nous entendrons la résolution suivante tout de suite après cette publicité.

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Roma : Nous sommes de retour. Passons à la résolution suivante.

Proposition : Quand je veux acheter quelque chose qui n’est pas essentiel. Je le mets sur ma liste et j’attends 30 jours pour voir si je veux toujours l’acheter. Et la plupart du temps, la réponse sera non.

Roma : Je pense que c’est une très bonne habitude. Et cela nous amène à notre prochaine résolution. Récompensez-vous, mais achetez local ou faites-le vous-même. Parfois, j’ai l’impression que tous les conseils en matière d’argent, tous les conseils de finances personnelles en fait, sont des conseils de sacrifice et d’épargne. Or, les finances personnelles, c’est aussi savoir bien dépenser. Nous avons subi l’année 2020 un peu comme un coup de poing, nous avons tous passé beaucoup de temps chez nous. Je pense qu’il peut être intéressant de faire au moins un petit changement qui éclairera votre espace ou améliorera votre quotidien. Quand je cherche à le faire pendant les vacances, j’essaie d’acheter local ou de faire quelque chose à petite échelle, ou de le faire moi-même. J’ai une amie qui, parce qu’elle avait plus de temps libre, s’est remise à la peinture. Elle a acheté un peu de fournitures et des toiles, et maintenant elle a de très belles œuvres dans son appartement. Dans notre quartier, j’ai vu des gens faire quelques folies, par exemple réaménager leur jardin ou en revoir l’éclairage, ou acheter de l’équipement de sport de qualité. Et vous, Rob, quels genres d’achats et de dépenses avez-vous vu les gens faire pendant les vacances?

Rob : J’ai vu plusieurs dépenses importantes. Des terrasses. Des écrans géants. De gros électroménagers au bord de la rue le jour du recyclage. Je pense que les gens se gâtent beaucoup, pas seulement avec quelque chose de petit ou de local, mais avec quelque chose de gros et d’importé en provenance d’un pays exotique. Vous savez, je vais vous dire quelque chose, c’est un peu notre devoir citoyen de mettre un peu d’argent dans notre économie. Il y a des milliards et des milliards d’économies qui dorment : on les estime à 90 milliards. On discute beaucoup de ce qu’il va advenir de cet argent. Les gens vont-ils le thésauriser, vont-ils en garder une partie, en quelque sorte comme sécurité pour l’avenir, en cas de pandémie ou de catastrophe future? Les gens vont-ils dépenser cet argent? Va-t-il être réinjecté en masse dans l’économie? Je dis qu’il faut en réinjecter un peu, de façon stratégique, dépenser pour vous payer quelque chose, de grand ou de petit, je vous laisse le soin de décider ce que vous pouvez vous permettre. Mais je pense que nous devons aider nos gens d’affaires, notre économie. Il y a une façon de le faire, et de le faire au niveau local et au niveau national, c’est en achetant quelque chose, en dépensant de façon stratégique. Je peux me permettre d’acheter cela, en adaptant mon budget à mes moyens. Cela paie des salaires, cela paie des propriétaires. Cela met de la nourriture sur la table des gens qui travaillent dans le magasin où je fais mes achats. Et je crois que nous devons y réfléchir. Les spécialistes des finances personnelles ne vous disent jamais de dépenser. Moi, je vous le dis : en 2021, dépensez!

Roma : Bien sûr, mais il faut choisir ses dépenses avec soin et les cibler avec précision. Vous savez, au lieu de commander vos livres sur Amazon, allez dans la librairie de votre quartier. Au lieu de commander chez un franchisé d’une chaîne nationale, choisissez la pizzeria près de chez vous. Vous pourriez faire une vraie différence pour ces petites entreprises. C’est un pouvoir considérable que vous avez, en tant que consommateur. Et c’est formidable de voir des gens qui dépensent de façon judicieuse. Nous espérons que cette tendance se poursuivra en 2021.

Rob : Le fait de parler de dépenses m’amène penser à une autre résolution. Prenez l’habitude de donner un peu à des organismes caritatifs. Les dons de charité ont beaucoup diminué depuis le début de la pandémie. C’est tout à fait compréhensible, car beaucoup de gens sont stressés, ou ont moins d’argent. J’encourage les gens à choisir un ou deux organismes de bienfaisance à appuyer, qui font selon vous du bon travail, et à vous engager envers eux, par exemple en leur faisant un don mensuel ou en prenant la résolution de leur verser de l’argent sur une base plus ou moins régulière. J’aime beaucoup le site web de CanaDon.org. Vous pouvez faire votre don par son intermédiaire, il centralise les dons à un très large éventail d’organismes et envoie instantanément votre reçu fiscal. Et n’oublions pas que tout don de charité donne droit à une déduction fiscale. Roma, avez-vous réévalué vos dons de charité pendant l’année de la pandémie?

Roma : Bien sûr. Et nous avons notamment essayé de faire participer les enfants à ce processus. Nous essayons de nous asseoir et de réfléchir ensemble aux organismes auxquels nous voulons donner, et aux raisons pour lesquelles nous voulons leur donner, et ensuite nous faisons participer les enfants à ce processus. J’ajouterai que si quelqu’un s’inquiète de ne pas avoir beaucoup à donner, ce n’est pas vraiment une question de montant. C’est plutôt une question d’habitude de donner. Cela fait partie de la planification financière annuelle ou mensuelle. Cela fait aussi partie de ce que signifie être un bon citoyen. Par ailleurs, il y a d’autres façons d’aider. Vous pouvez aussi faire du bénévolat, ou encore donner des vêtements ou des biens d’occasion. Il existe de nombreuses façons de s’impliquer. Mais l’important, c’est de prendre l’habitude de le faire.

Rob : Maintenant, écoutons la proposition de notre lecteur suivant.

Proposition : Je veux m’en tenir à mon plan d’investir en bourse un montant déterminé chaque trimestre, à une date précise. Je ne veux pas remettre en question mon plan de répartition de mon actif de 60 % d’actions et 40 % d’obligations.

Roma : Une fois que vous avez établi votre plan, comme le fait ce lecteur, le moment est idéal pour passer à notre résolution suivante : automatiser vos finances. Il s’agit simplement de bonne gestion financière. C’est l’un des meilleurs cadeaux que vous pouvez vous faire. Cela vous simplifiera la vie. Il s’agit de vous payer d’abord. Mettez de l’argent dans votre épargne à court terme, et aussi dans votre épargne à long terme. Faites-le une fois convenablement, cela vous sauvera la vie. Rob, avez-vous automatisé vos finances?

Rob : À chaque paie, j’ai de l’argent qui est aiguillé vers différents comptes d’épargne et quelques comptes d’investissement. Des CELI et des REER. Si vous voulez que cela se fasse automatiquement, allez dans votre compte de placement en ligne et indiquez que vous voulez transférer X dollars tous les X jours. J’ai choisi le jour de ma paie. Cela se fait automatiquement. L’argent s’accumule. Je n’ai jamais à décider combien je vais virer cette semaine, ou si je préfère attendre la semaine prochaine. Je ne peux pas prétexter que je n’ai pas assez d’argent à cause des vacances qui arrivent. Si vous commencez à prendre des décisions discrétionnaires de ce genre avec votre épargne et vos placements, vous allez sans doute vous dissuader de mettre de l’argent de côté au moins une fois sur deux. C’est pourquoi l’automatisation est utile, selon moi. Que faut-il automatiser?

Roma : J’ai un système très similaire : chaque chèque de paie est orienté vers plusieurs comptes. De temps en temps, je vérifie. Et il y a toujours des surprises. Mon mari et moi avons l’habitude de le faire ensemble. Nous regardons et nous nous disons : « Bon, nous avons tant dans ce compte d’épargne, et tant dans ce compte-là. » Une partie de cette somme va dans un compte que nous utilisons pour les achats courants hebdomadaires, une autre partie va à l’épargne pour la retraite, et d’autres sommes vont à différentes activités. Nous avons également un compte d’épargne que nous avons créé spécialement pour nos voyages. C’est un peu notre compte de loisirs. Il est donc toujours agréable de se rendre compte que ce compte n’est pas vide. Je ne peux pas imaginer le stress que ce serait de devoir faire tout cela manuellement chaque mois ou chaque semaine. Je pense que l’une des meilleures choses que vous pouvez faire, pour votre tranquillité d’esprit, c’est de bien planifier et mettre en place vos affaires bancaires. Nous avons abordé cette question durant la première saison. Écoutez ce balado, il donne de nombreux autres conseils sur ce sujet.

Rob : Je vais passer à notre prochaine résolution. C’est une résolution qui me touche beaucoup. Il s’agit de passer en revue nos abonnements. Pendant la pandémie, nous avons accumulé un nombre impressionnant d’abonnements, par exemple à des services de diffusion de vidéo ou de musique. Je dois dire que j’en consomme une quantité étonnante. Mais je pense qu’une fois que tout va rouvrir et que nous pourrons de nouveau nous divertir en dehors de la maison, j’en abandonnerai quelques-uns et je rationaliserai notre facture mensuelle. Je vous suggère donc de prendre votre relevé de carte de crédit pour quelques mois, de passer en revue, ligne par ligne, tous les abonnements que vous y voyez, et de vous interroger sur leur intérêt ou leur manque d’intérêt. Ensuite, annulez les abonnements qui ne vous intéressent pas. Vous ferez des économies. Où en êtes-vous à ce sujet, Roma? Avez-vous trop d’abonnements?

Roma : Je ne suis pas sûre. Je ne pense pas. Mais en fait, je ne sais pas! Le problème avec ces abonnements, c’est qu’ils s’accumulent et qu’on finit par les oublier. Le quotidien prend le dessus. Le meilleur exemple, c’est qu’au printemps dernier, lorsque la pandémie a frappé, mon mari était abonné à un club de sport. L’abonnement a été interrompu temporairement, puis il a repris, sans avertissement. Vraiment étonnant. Je me souviens que nous avons regardé notre relevé de carte de crédit ensemble, et je me suis demandé à quoi correspondaient les 100 dollars qui étaient débités tous les mois. Nous avons donc dû décider si nous voulions interrompre temporairement notre abonnement. Évidemment, ce n’est que de la gestion toute simple, rien de compliqué. C’est une résolution du Nouvel An parfaite : s’asseoir et passer une demi-heure à parcourir son relevé de carte de crédit pour prendre les décisions qui s’imposent. Vous savez, même huit dollars par mois finissent par s’additionner et donnent près de 100 $ pour l’année.

Alors huit dollars par mois, fois deux, ou fois trois, ça finit par faire beaucoup. Il ne faut pas oublier une chose : lorsque vous prenez un abonnement, l’entreprise qui vous propose l’abonnement vous considère comme un client à vie. Elle renouvellera l’abonnement chaque année, jusqu’à la fin des temps! C’est à vous de communiquer avec l’entreprise pour demander de mettre fin à l’abonnement.

En passant, cela vaut la peine de faire la même chose pour vos frais bancaires. Asseyez-vous, choisissez un moment de tranquillité et regardez les frais que vous payez. Demandez-vous si vous pouvez trouver une meilleure offre ou annuler les frais inutiles.

Rob : J’allais juste dire, en riant, que les banques pourraient changer le nom des frais mensuels de leurs comptes, et les appeler plutôt frais d’abonnement.

Roma : Que pouvons-nous espérer pour 2021? Écoutons maintenant le lecteur suivant du bulletin d’information nous dire quelle est sa résolution.

Proposition : N’oubliez pas que lorsque le marché est à la baisse, il finira par remonter. J’avais des réserves et j’attendais le bon moment pour acheter, mais je n’ai pas saisi l’occasion lorsque le marché a chuté en mars. J’ai manqué l’occasion.

Rob : Cela me fait penser à une autre résolution, qui touche les regrets en matière d’investissement. Prévoyez environ une heure pour procéder à une revue complète de vos placements. Déterminez ce qui a augmenté, ce qui a baissé, si vous devez réorganiser vos placements, si votre portefeuille est devenu plus risqué que vous ne le pensiez, si vous devez ajouter de l’argent ou en retirer. Faites le point sur vos placements. Il y a eu en 2020 beaucoup de fortes hausses et de fortes baisses et 2021 pourrait être une année intéressante, car les forces en jeu en 2020 commenceront à avoir des effets sur l’économie. Va-t-il y avoir de l’inflation? Les marchés boursiers vont-ils poursuivre leur hausse? Les taux d’intérêt vont-ils augmenter? Vous devez savoir de quelle manière cela affectera vos investissements. Est-ce un exercice auquel vous vous pliez en début d’année?

Roma : Oui. Il est normal de procéder à un tel rééquilibrage en début ou en fin d’année. Nous venons de le faire avec les REEE de nos enfants. Ils sont dans un compte de placement direct et les grands-parents de nos enfants y versent de l’argent pour leurs études futures. Nous nous sommes donc assis pour y jeter un coup d’œil. Nous avons parlé de la situation, de ce que nous voulions faire, de là où nous en sommes. Cela a été un exercice intéressant pour tout le monde, surtout à l’approche de l’incertitude de 2021.

Rob : Vous savez, je pense qu’en 2021, il faudra surveiller vos placements boursiers, parce que le marché a vraiment rebondi en 2020. Je crois que certains vont examiner leur portefeuille, réfléchir et s’apercevoir que, alors qu’ils veulent 60 % d’actions et 40 % d’obligations, les actions représentent maintenant 75 % du portefeuille et les obligations 25 %. Dans ce cas, leur portefeuille présente peut-être plus de risques qu’ils le souhaitent. Peut-être devraient-ils procéder à ce que l’on appelle un rééquilibrage. Cela signifie vendre un peu de ce qui est plus risqué dans le portefeuille et acheter un peu de ce qui l’est moins, pour revenir à la répartition de 60 % d’actions et 40 % d’obligations, si c’est la répartition que vous aviez choisie lorsque vous avez constitué votre portefeuille et que vous souhaitez la conserver.

Roma : À quelle fréquence faites-vous cela? Une fois par an? Tous les trois mois?

Rob : Tous les trois ou quatre mois, je regarde de façon générale comment les choses se passent. J’ai des comptes qui fonctionnent pratiquement tout seuls, grâce à la façon dont ils ont été établis. Vous devez avoir vos placements à l’œil. Il peut y avoir des surprises. Les choses peuvent mal tourner. Et il est bon de repérer les problèmes avant que douze mois se soient écoulés. Sinon, vous ne pourrez que conclure que vous auriez pu éviter beaucoup de dommages si vous vous y étiez intéressé plus tôt.

Roma : Tout à fait. L’année 2020 a été vraiment folle en bourse. Je pense que personne ne s’attendait à ce qui s’est passé. Il y a eu des gains spectaculaires. Cette nouvelle année s’annonce vraiment intéressante.

Cela nous amène à notre dernière résolution. Demandez-vous comment vous aimeriez vous récompenser à la fin de la pandémie, et mettez de l’argent de côté pour pouvoir vous payer cette récompense. Oui! L’année 2021 sera l’année de la fin de la pandémie. Nous croisons tous les doigts, en espérant que la COVID-19 sera éliminée d’ici un an. À ce moment, nous pourrons recommencer à faire tout ce qui nous apporte de la joie. Je suis un fervent partisan de l’épargne pour un objectif qui apportera de la joie, que ce soit un voyage de rêve, un accessoire de cuisine, un article de sport ou un objet luxueux. Il faut que cela vous apporte de la joie. Alors, commencez dès maintenant à épargner pour cet objectif. La pandémie nous a tous fait réfléchir à la façon dont nous voulons vivre, mais aussi à ce qui est important dans notre vie. J’ai observé tout cela autour de moi. Beaucoup de gens se sont acheté un spa, par exemple. Je trouve que c’est un bon moment pour s’asseoir et commencer à réfléchir à la manière dont vous voulez utiliser une partie de l’argent que vous avez accumulé. Rob, qu’avez-vous hâte de faire?

Rob : J’ai hâte de faire un beau voyage en dehors de la ville où j’habite et dont je ne suis pas vraiment sorti depuis mars. Je ne sais pas encore où. Mais je ne ferai pas le difficile. Ce sera peut-être au Canada. Nous devions aller à Terre-Neuve. Deux semaines de randonnée, en juillet 2020. Cela a été remis à plus tard. Peut-être allons-nous reprendre ce projet. Ou peut-être irons-nous à l’étranger. Je ne sais pas. Mais c’est pour ça que je mets de l’argent de côté. Faire un grand voyage, pour nous rappeler que le monde à explorer est vaste.

Roma : C’est très important. N’oubliez pas que l’argent peut servir à vous procurer de la joie. Ces objectifs d’épargne valent vraiment la peine. Imaginez pouvoir faire de tels voyages et prendre de telles décisions en ayant la liberté financière de le faire, sans vous endetter. J’encourage tous ceux qui nous écoutent ou nous lisent à choisir un objectif qui leur apportera de la joie… et à commencer à épargner.

Rob : Merci d’avoir écouté cet épisode de Test de résistance. Je suis Rob Carrick.

Roma : Et je suis Roma Luciw. Cette émission est produite et montée par Amanda Cupido, le mixage et le montage sont assurés par TK Matunda. Notre productrice exécutive est Kiran Rana.

Rob : Si vous avez aimé ce que vous avez entendu, n’oubliez pas de vous abonner, de partager ou de laisser un commentaire sur Apple Podcasts. Nous vous souhaitons une très bonne année 2021!

Publicité : Cette baladodiffusion vous est présentée par Investissements RPC, spécialiste de la gestion de placements. Nous avons pris l’engagement de contribuer à l’éducation financière des jeunes Canadiens, notamment en diffusant de l’information sur le rôle que nous jouons pour assurer la pérennité du RPC. Pour en savoir plus, consultez le site investissementsrpc.com.

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