Skip to main content

You had your best-laid plans and then COVID-19 came along and hammered the entire economy. But you’ve got this – if you have the right information. Join Rob Carrick and Roma Luciw on Stress Test, a podcast guiding you through one of the biggest challenges your finances will ever face.

ROB : L’année 2021 a été spectaculaire et pleine de surprises dans le domaine des finances personnelles. Qui aurait pu penser que l’inflation allait décoller, que l’immobilier allait prendre encore plus de valeur et que les gens seraient de plus en plus nombreux à changer d’emploi?

Mais alors, quelle sera la prochaine étape?

[THEME MUSIC] ROMA : Aujourd’hui, nous demandons à quatre experts de nous dire quels seront les grands sujets de l’année 2022. Nous allons aborder l’investissement, le logement, l’emploi et les voyages. Tous ces sujets qui vous intéressent.

ROB : Bienvenue à Test de résistance, une série de balados du Globe and Mail qui étudie les finances personnelles pour les membres de la génération Z et les milléniaux. Je m’appelle Rob Carrick, je suis chroniqueur financier au Globe and Mail.

ROMA : Et je suis Roma Luciw, rédactrice en chef de la rubrique des finances personnelles du Globe and Mail.

ROMA : Donc, Rob, pouvons-nous nous entendre sur le fait que l’année 2021 a été sans précédent, à de nombreux points de vue?

ROB : Une année vraiment étrange. C’est ainsi que je décris 2021, pour ce qui est finances personnelles. Tant de choses que nous n’avions jamais vues avant, ou en tout cas avec une telle intensité.

ROMA : Hum. Vous savez, au cours de mes 15 années en tant que rédactrice en chef des finances personnelles, je n’ai jamais vu autant d’extrêmes et autant de drame autour de tout.

ROB : Parler de drame est très pertinent, et c’est exactement comme ça que je qualifie le marché de l’immobilier, l’inflation, ce qui se passe sur le marché boursier, la cryptomonnaie. Tout est dramatique. Plus rien n’est subtil. C’est comme recevoir un coup de maillet sur la tête.

ROMA : Hum. Donc, nous vivons une époque formidable. Nous sommes d’accord là-dessus. Dans mon esprit, la question est de savoir si nous reviendrons à la normale un jour. Ou alors, quelle sera la nouvelle normalité? Combien de temps ce genre d’incertitude ou d’anxiété peut-elle durer?

ROB : Je n’ose même pas spéculer là-dessus, car je pense que cela pourrait être très long. Vous savez, franchement, je pense que si nous faisons encore ce balado dans 10 ans, nous parlerons encore de ce qui s’est passé pendant la pandémie et de ses effets à long terme. Et vous savez, pour les gens qui prendront leur retraite dans 40 ans. En réalité... Je pense que leur retraite pourrait être affectée par les événements des 12 derniers mois. Mais pour revenir au thème de cet épisode en particulier : que va-t-il se passer dans les 12 prochains mois?

ROB : Dans l’épisode d’aujourd’hui, nous discutons avec quatre experts des grandes tendances en matière de finances personnelles qui se dessinent pour 2022. Nous allons commencer par parler avec quelqu’un des perspectives d’investissement pour l’année prochaine. Nous y venons tout de suite après la pause.

[TRANSITION MUSIC]

ROB : Grâce aux transactions boursières gratuites et à la pandémie qui a fait grimper les marchés, l’investissement a été extrêmement populaire en 2021. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation était inhabituelle, car les jeunes investisseurs étaient au cœur de l’action. De plus, les actions virales et les cryptomonnaies étaient à l’honneur, tout comme les investissements basés sur des thèmes tels que les véhicules électriques et l’intelligence artificielle.

Cette tendance va-t-elle se maintenir? Pour le savoir, je me suis entretenu avec Robb Engen, du blogue sur les finances personnelles Boomer & Echo.

ROB CARRICK : Rob, nous demandons à des experts en finances personnelles de tout le pays de nous donner leur avis sur ce que seront les grandes tendances des finances personnelles ou de l’investissement en 2022. Qu’en pensez-vous?

ROBB ENGEN : Vous savez, je pense qu’au sortir de la pandémie, nous pourrions voir un marché boursier plus normal, et il pourrait y avoir une correction réelle, au lieu de 60 ou 70 nouveaux records. Et peut-être que cela pourrait effrayer, ou ennuyer les nouveaux investisseurs qui arrivent ou qui découvrent l’investissement. Ou bien, si la correction ou les krachs sont suffisamment marqués, nous pourrions voir une vague de nouveaux investisseurs, comme ce fut le cas lors du krach des sociétés technologiques au début des années 2000.

ROB CARRICK : Pouvons-nous parler un instant du caractère anormal de l’année 2021? À quel point cette année a-t-elle été inhabituelle de votre point de vue?

ROBB ENGEN :  Elle a été vraiment inhabituelle. En fait, l’année a commencé avec la folie des actions virales comme GameStop, AMC et autres, qui se négocient à des niveaux délirants, sans aucun lien avec la valorisation réelle. Et évidemment, les cryptomonnaies, toutes les nouvelles monnaies qui font leur apparition, et les différentes plateformes qui permettent d’échanger des monnaies, des bitcoins, les fonds négociés en bourse Ethereum, et bien d’autres. Un marché vraiment fou. Les jetons non fongiques ont fait leur apparition. Alors évidemment, pour les nouveaux investisseurs, ça a été une période vraiment excitante. Qu’ils se soient informés eux-mêmes ou qu’ils aient simplement entendu les conseils d’un ami ou d’un collègue, ils se sont peut-être lancés dans l’investissement pour la première fois et ont probablement connu un certain succès, du moins au début. Et donc, quand je dis que nous pourrions revenir à un environnement boursier plus normal, cela signifie qu’il pourrait y avoir certaines corrections. Il est possible que les investisseurs soient effrayés par ces premiers succès et qu’ils comprennent qu’il n’est pas si facile que ça de bien investir, sur le long terme.

ROB CARRICK : Vous avez abordé un sujet que, selon moi, nous devons un peu approfondir. Il est inhabituel d’avoir autant de réussite, en tant qu’investisseur sur une période de 12 mois. Avez-vous déjà vu une période où presque tout, les obligations étant évidemment une exception notable, presque tout le reste, disons, est monté en flèche? Avez-vous déjà vu quelque chose comme cela?

ROBB ENGEN : Eh bien, je pense que l’on peut établir de nombreux parallèles avec l’ère de la bulle des sociétés technologiques. Vous savez, vous avez entendu parler des entreprises comme Pets.com, ces entreprises aux ventes presque inexistantes, ce qui ne les empêchait pas de connaître une croissance explosive. Et donc, vous savez, je me souviens d’avoir parlé à des collègues. Ils étaient étudiants à l’époque, ou venaient tout juste d’entrer dans la vie active, et ils investissaient et avaient beaucoup de plaisir à parler de leurs gains. Et je les interrogeais sur ce qui s’était passé après... Après? Eh bien, j’ai tout perdu. Évidemment, on ne peut pas s’empêcher de faire des parallèles avec cette période : nouveaux investisseurs, nouvelles technologies incroyables et succès rapides. Mais si vous avez des placements depuis au moins deux, trois ou quatre ans, vous savez que ce n’est pas quelque chose de facile. Selon moi, le signe révélateur viendra lorsqu’il y aura une correction de 10, 20, peut-être 30 % du marché. Comment cela met-il à l’épreuve votre détermination en tant qu’investisseur?

ROB CARRICK : Robb, quels sont vos conseils pour aider les gens à ne pas tout perdre en 2022?

ROBB ENGEN : Je pense qu’il faut simplement limiter les attentes. Par exemple, vous savez, en 2020, un portefeuille équilibré, vous savez, le bon vieux portefeuille 60/40 qui a fait ses preuves, avait un rendement à deux chiffres. Pour ma part, je n’ai pas de secret quant à la façon dont j’investis. Je n’ai que des actions dans mes comptes. Et il y a cinq, huit ans, disons, on me demandait, pourquoi ne pas avoir aussi des obligations, c’est quand même moins risqué? Et maintenant, j’ai l’impression d’avoir un portefeuille de CPG, par rapport à d’autres portefeuilles, avec la chasse aux actions virales et aux cryptomonnaies les plus récentes. Donc, je pense que nous avons juste besoin d’une dose de réalisme pour freiner certaines attentes. Quand je parle d’un « marché boursier normal », il y a des hauts et des bas, parce qu’évidemment, le marché ne va pas continuer à monter indéfiniment à ce rythme. Nous avons besoin de voir un peu plus de retour à la normale, et nous espérons que cela réduira les attentes. En fait, c’est la raison pour laquelle l’investissement indiciel est vraiment attrayant pour les investisseurs à long terme, car plutôt que d’essayer de choisir les actions qui vont monter et celles qu’il faut éviter, vous achetez tout et vous surfez sur la vague.

ROB CARRICK : Pour conclure, Robb, que suggérez-vous aux gens de faire avec un joli petit portefeuille d’actions qui a pris beaucoup de valeur en 2021? Que leur suggérez-vous à l’approche d’une année qui pourrait être beaucoup plus difficile?

ROBB ENGEN : Eh bien, vous savez, ce que j’espère pour 2022, c’est un retour à la normale. Peut-être un retour au travail, peut-être la possibilité de voyager et de sortir davantage avec sa famille. Et je pense qu’il est temps de mettre de côté les transactions boursières à court terme et de placer son argent dans un portefeuille au niveau de risque approprié qui ne fait que suivre passivement le marché. Quand il s’agit d’investir, vous savez, je suis comme un robot sans émotion. Je suis à 100 % dans le marché boursier, et je n’ai pas de marge de manœuvre pour jouer avec les cryptomonnaies et les actions virales. Mais je comprends aussi qu’il est humain de vouloir investir avec peur, avec cupidité et avec un esprit de concurrence. Ma suggestion est donc de déterminer la part de votre portefeuille avec laquelle vous vous sentez à l’aise de jouer si vous voulez un peu plus d’excitation qu’un FNB du marché boursier. Placez 90 % de votre portefeuille dans ce FNB de suivi d’indice passif au niveau de risque adapté et gardez 10 % pour vous amuser. Dites-vous que c’est de l’argent que vous pourriez perdre complètement. Et si vous faites des gains importants, recyclez-les dans votre portefeuille principal de retraite et réjouissez-vous de ce succès!

ROB CARRICK : J’adore ça, Robb. Faites de 2022 l’année où vous vous amuserez moins avec vos investissements.

ROBB ENGEN : Exactement.

[TRANSITION MUSIC]

ROMA : Après la pause, nous allons plonger dans le sujet du logement, et nous allons voir à quel point l’accession à la propriété est devenue difficile pour de nombreux premiers acheteurs. Et pourquoi le fait d’être locataire est toujours aussi mal perçu par les membres de la génération Z et les milléniaux.

[PUBLICITÉ] : Bonjour, je m’appelle John Graham, je suis président et chef de la direction d’Investissements RPC. La COVID-19 est le défi le plus sérieux que nous ayons eu à relever, en une génération. Elle a mis à l’épreuve notre santé physique et mentale, ainsi que la sécurité financière de nombreuses personnes. Je suis heureux d’annoncer que les fonds de RPC ont résisté au stress et à la volatilité de la pandémie mondiale. Le fonds demeure solide et est viable pour les 75 prochaines années. Chez Investissements RPC, nous investissons aujourd’hui pour votre avenir. Visitez le site rbcinvestissements.com pour en savoir plus.

ROMA : Au tout début de la pandémie, il y a eu un moment où les gens se sont demandé si le marché immobilier allait s’effondrer. C’est plutôt le contraire qui s’est produit. Au Canada, les prix n’ont fait qu’augmenter toujours plus. Si vous êtes un jeune Canadien, vous pourriez envisager de louer... à long terme. Notre prochain invité, Preet Banerjee, affirme que la plus grande tendance qu’il observe est le changement d’attitude à l’égard de la location. Voici une partie de notre conversation.

ROMA : Allons droit au but. L’année 2021 a été vraiment extraordinaire dans le domaine du logement. Le logement n’a jamais été aussi cher et on a l’impression qu’un grand nombre de premiers acheteurs, en tout cas ceux qui ne bénéficient d’aucune aide de leurs parents, regardent le marché et se demandent comment ils pourront un jour se permettre d’acheter quelque chose au Canada. À votre avis, Preet, quelle sera la tendance en matière de logement en 2022?

PREET : Pour ce qui est des plus grandes tendances que je pourrais évoquer avec une certaine assurance, cela pourrait tout simplement être changement de perspective à l’égard de la location. En partie parce que c’est quelque chose avec lequel beaucoup plus de gens vont devoir composer, et d’autres vont le voir comme un choix responsable parce que plus les prix augmentent, et s’ils se retirent vraiment, ils se mettent à l’abri. C’est juste. Il est très logique, financièrement, de se dire qu’il est plus sensé de louer. Mais une partie du problème avec cela, c’est que vous avez face à vous beaucoup de gens qui sont persuadés que l’accession à la propriété est la seule voie à suivre. Donc, cela amène beaucoup plus d’anxiété chez beaucoup de gens, aucun doute.

ROMA : D’accord. Creusons un peu. Pourquoi cette croyance persistante que la location n’est qu’un deuxième choix?

PREET : C’est une question de culture. Cela a si bien fonctionné pendant si longtemps. Vous avez des générations entières qui n’ont pas vraiment été exposées à de gros ralentissements dans le domaine de l’immobilier. On ne peut donc que l’imaginer, ce n’est pas réel tant qu’on ne l’a pas vécu soi-même. C’est plutôt abstrait. La culture a donc un impact important. Dans d’autres grandes villes du monde, Berlin par exemple, 80 % de la population est locataire. Et on observe ici quelque chose de similaire à ce qui se passe là-bas, ce qu’on appelle la financiarisation du logement. C’est ce qui se passe depuis un certain temps à Berlin, et c’est un enjeu social depuis très longtemps, en termes d’accessibilité financière, parce que beaucoup de gens sont locataires et que les propriétaires sont tous des grandes entreprises. Et elles ont vraiment fait grimper les loyers de façon considérable. La question est devenue tellement importante qu’elle a fait l’objet d’un référendum pour savoir si la ville devait ou non racheter un grand nombre de ces appartements en copropriété et en faire la propriété de la ville, puis les louer à des personnes au prix du marché ou à un prix inférieur. Ce référendum a eu lieu à la fin du mois de septembre en 2021, et la mesure a été adoptée. Je pense que le vote a été de 54 % contre 46. Cette proposition, donc, est que 240 000 propriétés, ce qui représente 11 % de l’ensemble des appartements de Berlin, soient reprises par la ville et louées à des prix inférieurs à ceux du marché. Maintenant, il faudra voir si cela se produira ou non. Ce n’était qu’un référendum disant au conseil municipal comment il devrait agir. Il lui reste maintenant à décider s’il va passer à l’acte ou non. La raison pour laquelle la situation a évolué ainsi, c’est la financiarisation, le niveau d’investissement des entreprises sur le marché du logement. Et ce que la Banque du Canada vient de dire dans son dernier rapport, c’est que nous avons toujours été préoccupés par le niveau d’endettement des ménages, mais maintenant nous sommes particulièrement préoccupés par les investisseurs propriétaires, parce que nous assistons à la financiarisation du logement. Mais tout le monde dit que cela fait longtemps. Mais maintenant, c’est officiellement dans les énoncés de la Banque du Canada. Et je me demande si cela ne jette pas les bases de quelque chose qui va devenir une patate chaude politique. Ce que nous savons, c’est que si vous regardez la taille de la mise de fonds moyenne donnée par les parents à quelqu’un qui achète une maison à Toronto, je crois qu’elle était de 130 000 $. Il y a donc comme une bifurcation dans la société, et c’est l’une des questions que les gens se posent au sujet du partage des gens entre les nantis et les démunis. Et c’est ce qui se passe actuellement. Nous assistons à cela en quelque sorte en temps réel, et cela provoque de nombreux problèmes psychologiques dont il faut continuer à tenir compte. Par exemple, il existe désormais un état qualifié de « culpabilité du propriétaire » qui désigne les personnes qui ont acheté une maison et qui se sentent coupables parce que le reste de leur groupe d’amis ne peut pas acheter ou n’a pas acheté de maison, et n’a donc pas bénéficié de l’augmentation de la valeur des propriétés. Et ils se sentent donc coupables. Je veux dire, dans quel genre de monde vivons-nous si on doit se sentir coupable d’avoir pris une décision, qui était une décision responsable pour vous? Mais à cause de la situation, de toutes les personnes qui vous entourent, vous vous sentez coupable. Il y a vraiment une crise dans ce domaine. C’est devenu une crise.

ROMA : Vous savez, la principale critique que nous entendons tout le temps. Si vous êtes locataire ou si vous payez l’hypothèque de quelqu’un d’autre, vous savez que vous risquez d’être évincé à tout moment, votre propriétaire peut décider de vendre. Que répondez-vous à ceux qui vous disent « C’est pour cela que je veux être propriétaire »?

PREET : Oui, il y a beaucoup de mythes qui circulent à ce sujet. Il y a aussi : l’immobilier c’est une question d’emplacement, et c’est tout. Aux États-Unis, c’est souvent le cas. Vous trouverez des endroits où le loyer est plus élevé qu’un versement hypothécaire, plus cher donc que d’être propriétaire. N’est-ce pas? En fait, tout dépend de la situation de chacun. Au lieu d’écouter un dicton général qui dit qu’il vaut mieux louer ou acheter, selon le cas, vous devez étudier la dynamique de l’endroit où vous vous trouvez. Et le rapport entre le prix d’achat et le loyer est l’une des mesures clés à considérer, car dans certains cas, il est totalement logique de louer, et dans d’autres, il est totalement logique d’acheter. Il faut faire attention, quand on aborde cette conversation, à éviter les affirmations générales selon lesquelles une des options est toujours meilleure que l’autre. Car ce n’est pas vrai. Je peux vous dire, par exemple, que je suis locataire dans le centre de Toronto, que je vais déménager à Londres, au Royaume-Uni, et que je serai locataire là-bas. C’est en partie pour une raison de liberté d’action, et aussi pour réduire le stress. Je vais vous dire, la première réaction que j’ai toujours eue de la part des gens, c’est que, en tant que locataire, vous pourriez être mis à la porte et subir les tracas d’un déménagement imposé.

Donc, premièrement, combien de fois cela arrive-t-il, même si, évidemment, quand ça arrive, c’est vraiment une situation pénible. Mais est-ce que ça arrive chaque année? Non. Et même si ça arrive, quel est le problème? Quelques milliers de dollars pour déménager ou devoir vivre en ayant la hantise de devoir faire faire, à tout moment, des réparations d’urgence de 15 000 $? Ce n’est qu’un exemple. Alors quand les gens disent qu’il faut tenir compte de tous les autres coûts, dans leur débat entre la location et l’achat et concluent que la location est beaucoup plus pénible. Je vous le dis, je ne vois pas de quoi les gens parlent, pour moi et pour beaucoup de gens à qui j’ai parlé. Louer n’est pas pénible. C’est plutôt un moyen de réduire le stress.

ROMA : Hum. C’est vrai. Quels sont les autres avantages de la location, en particulier pour les jeunes?

PREET : La liberté d’action, l’environnement et l’anxiété climatique. Examinons tous ces aspects. La liberté d’action, pour commencer. Disons que vous achetez une maison dans un quartier. On vous propose un emploi à l’autre bout de la ville. La plupart des gens choisiront de faire la navette. Même si le travail à domicile est devenu plus présent. Allez-vous accepter un nouvel emploi à l’autre bout de la ville si votre trajet passe de 20 à 90 minutes? Et si vous le faites, quel impact cela aura-t-il sur l’environnement? Ce sont des aspects auxquelles les gens réfléchissent. Donc, selon moi, votre capacité à être mobile sur le marché du travail est réduite si vous êtes propriétaire. Accepteriez-vous un emploi dans une autre ville ou un autre pays si on vous le proposait alors que vous êtes propriétaire? Je pense que vous y réfléchiriez à deux fois. Ce n’est donc pas forcément bon pour votre capacité à gagner votre vie, car vous limitez peut-être certains de vos choix. C’est donc le premier avantage.

Maintenant, l’anxiété climatique. Nous entendons régulièrement parler d’une nouvelle catastrophe climatique. Des gens sont forcés de quitter leurs maisons. Des dommages en quantités phénoménales. On se demande si l’assurance couvrira ou non les dégâts. Que vous soyez locataire ou propriétaire, si vous vivez dans une région touchée, vous allez être déplacé au moins temporairement. Mais si vous êtes locataire, vous n’avez pas cette charge émotionnelle de penser que c’est votre maison qui a été détruite ou endommagée. Vous ne vous demandez pas ce que vous allez faire. Bien sûr, la situation est difficile, mais vous allez trouver un autre endroit où aller. En tant que propriétaire, ça va être beaucoup plus émotif. Donc, oui, il y a beaucoup d’avantages à louer en termes de liberté d’action.

ROMA : Nous avons beaucoup parlé de l’anxiété et de la culpabilité associées au logement au Canada. Que diriez-vous aux jeunes qui se demandent quoi faire maintenant. Ils commencent en quelque sorte leur vie, Ils sont locataires, et ils se posent beaucoup de questions. Les prix augmentent tellement. Ils se disent : « Si je n’y vais pas maintenant, dans un an, les prix pourraient encore augmenter de 10 ou 20 %. Alors c’est ma chance maintenant, même si je ne peux pas vraiment me le permettre. » Comment gérez-vous ce sentiment accablant d’être laissé pour compte?

PREET : Oui, il faut prendre du recul et considérer tout cela comme un choix de vie, et moins comme un investissement. Et pour que ce soit un choix de vie, il faut avoir les moyens d’acheter. Disons qu’après avoir emménagé dans votre nouvelle maison, il vous reste de l’argent à la fin du mois pour vivre et vous constituer un fonds d’urgence. Dans ce cas, je dirais que si vous êtes prêt à vous engager dans l’achat d’une propriété, allez-y.

Pas de problème. Et une fois que vous aurez embarqué, cessez de vous demander si la valeur de la maison va doubler ou non. Cela fait partie de la décision sur votre style de vie. D’un autre côté, si vous découvrez que vous pourriez vous lancer dans l’aventure, mais que vous serez si tendu, par la suite, que cela va gâcher votre vie, même si vous possédez un actif qui, espérons-le, va continuer à prendre de la valeur et vous rendra très riche sur papier. Mais vous ne vivez pas vraiment, parce que vous n’avez pas les liquidités nécessaires pour vous permettre de faire ce que vous pourriez faire pendant que vous êtes jeune. C’est aussi un choix de mode de vie. En réalité, donc, il n’y a pas de solution miracle pour résoudre ce dilemme. Cela crée une génération, plusieurs générations même, de personnes qui sont affectées négativement par la forte hausse de l’immobilier. Je parle de plusieurs générations parce que maintenant, vos parents, vos grands-parents même, ressentent aussi ce stress. Ils ont des amis qui font don de la mise de fonds à leurs enfants ou à leurs petits-enfants, mais ils ne sont pas en mesure de le faire. Suis-je un mauvais parent? Non, pas du tout. Vous êtes victime de la financiarisation du logement.

ROMA : Il y a une chose qui me frappe, c’est que cela a beaucoup de sens pour les jeunes qui sont dans la vingtaine. Est-ce que cela marche aussi pour les trentenaires qui cherchent à fonder une famille?

PREET : Oui, je pense que les considérations sont différentes, n’est-ce pas? À cet âge, on commence à rechercher la stabilité à long terme. Donc maintenant, la question est de savoir s’il faut acheter une maison pour avoir de la stabilité. Selon moi, cette croyance commence à être remise en question, par nécessité. Parce que beaucoup aimeraient le faire, mais ils pensent maintenant : « En fait, nous pouvons louer, dans le quartier dans lequel il y a une école qui nous plaît. Et si jamais nous devons déménager un jour, avec un peu de chance nous pourrons trouver un autre logement dans le même quartier, ou attendre jusqu’à ce que nous trouvions un logement que nous pourrons acheter et, entre-temps, améliorer un peu notre situation financière. Évidemment, je sais qu’il y a des gens qui pensent que si on a un enfant, il faut acheter tout de suite. Je ne sais pas s’il faut le faire, si cela doit être votre objectif à long terme. C’est parfait. C’est vraiment bien. Mais il aussi possible de louer jusqu’à ce qu’on soit prêt à acheter. Et compte tenu du coût de l’immobilier, il faut des décennies, si on ne peut pas se faire aider, pour économiser la mise de fonds qui permet d’acheter un logement. Alors, ne pensez pas que vous avez raté quelque chose. Si vous envisagez d’avoir des enfants et que vous ne pensez pas que l’accession à la propriété est à l’horizon, ce n’est pas grave du tout. Vous allez réussir, tant que vous avez des projets et que vous faites des choix responsables. Il est possible que vous deveniez propriétaire lorsque vos enfants auront cinq ou dix ans. On n’y peut rien, cela fait maintenant partie de la vie. Malheureusement.

[TRANSITION MUSIC]

ROB : Lorsque la pandémie a obligé les gens à travailler chez eux, beaucoup de membres de la génération Z et de milléniaux ont examiné de près l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée. Ils ont commencé à se demander comment leur travail s’intégrait dans d’autres aspects de leur identité et de leur vie. Cela a conduit à un très grand nombre de démissions. Un nombre record de personnes ont changé d’emploi, ou même de carrière.

J’en ai discuté avec Erica Alini pour en savoir plus sur cette tendance au changement d’emploi, et pour savoir si vous devriez en profiter. Erica est l’auteure de Money Like You Mean It. Elle est aussi la journaliste nationale en ligne sur les questions d’argent et de consommation pour Global News. Voici ce qu’elle avait à dire.

ROB : Erica, nous demandons aux spécialistes des finances personnelles de nous dire quelles seront, selon eux, les grandes tendances en 2022. Qu’allez-vous surveiller?

ERICA : L’un des aspects que je vais surveiller est le changement d’emploi fréquent, qui a pris de l’ampleur avec la pandémie. Je suis curieuse de voir si les gens vont se mettre à changer d’emploi de plus en plus souvent, en partie pour pouvoir suivre le rythme de l’inflation.

ROB : C’est intéressant parce que dans le domaine des finances personnelles pour les milléniaux et les membres de la génération Z, nous entendons beaucoup parler du deuxième emploi, de l’emploi complémentaire qu’il faut avoir pour gagner de l’argent. Mais maintenant, les gens ont l’air de se préoccuper de leur activité principale. Comment puis-je améliorer ma situation dans mon emploi principal? Et vous me dites que si je change, je peux améliorer ma situation. Comment? En quoi le fait de changer de travail sera-t-il avantageux pour ma situation financière?

ERICA : L’idée est que, en tant qu’employé, vous n’avez pas beaucoup de pouvoir de négociation pour de nombreux aspects de votre situation. Mais si vous postulez pour un nouvel emploi et que vous êtes le candidat sélectionné, que l’autre employeur veut vous embaucher. À ce moment, vous avez peut-être un peu plus de pouvoir de négociation. Vous êtes passé par un processus de recrutement éreintant. Vous en êtes sorti victorieux. Votre nouvel employeur, sera peut-être un peu plus disposé à vous donner ce dont vous avez besoin et ce que vous voulez, que votre employeur actuel si vous restez à votre poste et demandez une augmentation.

ROB : D’accord. Disons que vous changez fréquemment d’emploi. Que devez-vous inscrire sur votre liste d’exigences? Il est évident que vous voulez avoir un salaire de base plus élevé. Qu’y a-t-il d’autre sur la table?

ERICA : Je dirais que le salaire est encore très important à l’heure actuelle, peut-être plus que jamais même, surtout pour les jeunes travailleurs, à cause de la hausse de l’inflation. Mais vous pouvez penser à beaucoup d’autres choses. Et notamment à l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Les vacances, un horaire prévisible. J’entends dire que cela devient de plus en plus important. Je pense que c’est une conséquence de la pandémie. Ce sont des recruteurs qui me l’ont dit. J’ai également remarqué dans un récent sondage de la Banque du Canada que cela devenait de plus en plus important. Je pense que les gens ont vraiment pris conscience de l’importance de l’équilibre entre le travail et la vie personnelle. Mais il faut aussi tenir compte des avantages sociaux, qu’il s’agisse des prestations de santé, de la retraite, des primes, des possibilités de perfectionnement et de formation, entre autres. Il y a de nombreux aspects, en plus du salaire, qui devraient faire partie de la négociation.

ROB : Vous savez, j’écris sur les milléniaux sur le marché du travail depuis la fin de la grande crise financière. Le fait marquant, à l’époque, était que les milléniaux devaient rentrer chez leurs parents parce qu’il n’y avait pas d’emplois. Ils retournaient aux études. Ils avaient de petits boulots instables. Et aujourd’hui, ils ont enfin un certain pouvoir. Combien de temps pensez-vous que cela va durer? Est-ce une ouverture à court terme que les gens doivent vraiment exploiter?

ERICA : Je m’interroge à ce sujet. Je me pose la question. Je dois dire que j’appartiens moi-même à la génération du millénaire. J’ai décroché mon diplôme en plein milieu de la crise financière. Je me souviens que c’est en 2016 que j’ai enfin pu me dire que le marché du travail commençait à avoir l’air normal. Autrement dit, ce n’était plus un miracle de trouver un emploi. La situation semble très différente aujourd’hui, et il semble y avoir réellement une ouverture permettant aux gens d’améliorer leurs perspectives d’emploi et d’augmenter leur revenu. Je ne sais pas combien de temps cela va durer. Et pour l’avenir, je pense que nous allons assister à une augmentation des recherches d’emploi urgentes. C’est quelque chose qu’Indeed, le site de recherche d’emploi, a signalé il y a quelques jours. À mesure que les aides au revenu liées à la pandémie diminuent, la proportion de personnes disant qu’elles recherchent un emploi d’urgence augmente. En plus, le soutien aux entreprises lié à la pandémie est également en train de diminuer. Je me demande si la disparition des subventions salariales ne vont pas donner lieu à des licenciements. Il est également possible que nous assistions à un plus grand nombre de faillites de petites entreprises, qui représentent une grande partie des employeurs. Et nous accélérons déjà l’immigration. Je ne sais pas si le marché de l’emploi tendu actuel va durer longtemps. C’est pourquoi, si j’étais à la recherche d’un emploi, je tenterais ma chance maintenant. [TRANSITION MUSIC]

ROMA : Voyager, à l’intérieur du pays ou à l’étranger... vous ne l’avez peut-être pas fait depuis le début de la pandémie. Mais il y a beaucoup plus de personnes qui sont vaccinées et qui ont de l’argent à dépenser, et l’industrie du voyage avait commencé à rebondir. Mais nous le savons, avec la COVID-19, la seule certitude est l’incertitude. Quelques jours avant la découverte du nouveau variant de la COVID, Omikron, j’ai demandé à Barry Choi, expert en voyages, ce qu’il prévoyait pour 2022. Voici ce que Barry avait à dire.

ROMA : Commençons par vous demander quelles seront, selon vous, les grandes tendances du voyage en 2022?

BARRY : Il y en a quelques-unes. Je pense que la plus importante, c’est qu’à mesure que les gens se sentent de nouveau à l’aise pour voyager, les prix vont redevenir beaucoup plus dynamiques. Ce que je veux dire, c’est que quand il y a plus de demande, les prix augmentent et quand il y en a moins, les prix baissent. Cela a toujours été comme ça. Mais maintenant, avec les gens qui n’ont pas pu voyager au cours des deux dernières années, ils commencent vraiment à le remarquer.

Nous en avons vu un bel exemple en juillet dernier. Vous savez, il y avait plein de sites qui proposaient d’aller d’un bout à l’autre du pays en avion pour 120 dollars. Mais à l’époque, vous savez, les gens n’avaient reçu qu’une dose de vaccin. Maintenant que tout le monde est pleinement vacciné, tout le monde veut voyager, et tout le monde regarde les prix pour voyager pendant les fêtes. Et alors, pourquoi cela coûte-t-il trois ou quatre cents dollars par trajet? Pourquoi cette augmentation? Essayez de deviner. Tout le monde veut voyager à ce moment. C’est pour cela. C’est donc l’une des plus grandes tendances à venir. Une autre tendance dont nous voulons probablement parler est la liste des voyages qu’il faut faire avant de mourir. Encore une fois, les gens n’ont pas pu voyager depuis environ deux ans. Ils sont prêts à dépenser leur argent. Ils sont prêts à aller vers les destinations qu’ils rêvent de visiter depuis longtemps. En effet, comme nous l’avons vite appris, le voyage est une chose qui peut nous être retirée à tout moment.

ROMA : D’accord. Creusons un peu alors. Comme vous l’avez dit, comme beaucoup de Canadiens, nous sommes restés près de chez nous. Beaucoup de gens sont vaccinés. Les enfants ne peuvent se faire vacciner que depuis très peu de temps. Lorsque vous dites que les gens vont commencer à voyager avec beaucoup d’enthousiasme, pensez-vous qu’ils vont voyager au Canada ou à l’étranger?

BARRY : En effet, l’année dernière, depuis que la pandémie a éclaté en fait, tout le monde est resté près de chez soi. Vous savez, cela a été très pour l’économie du Canada, dans une certaine mesure. Les voyages intérieurs, les vacances à domicile, ce n’était pas une mauvaise chose. Je dois admettre que pendant de nombreuses années, j’ai évité d’aller en Colombie-Britannique parce que cela me coûtait moins cher de prendre l’avion pour l’Europe. Eh bien, pour la première fois, j’étais vraiment enthousiaste à l’idée d’aller en Colombie-Britannique. Et ça a été un voyage incroyable. J’ai passé un super moment avec ma fille. Je n’ai pas eu à me soucier de vaccination, parce qu’à l’époque les taux de COVID étaient relativement bas. C’était vraiment une excellente occasion pour moi de visiter le Canada. Mais vous savez, à l’avenir, je pense que, selon la situation, les personnes qui ont de jeunes enfants qui commencent tout juste à recevoir leur première dose de vaccin ou qui ne sont pas du tout vaccinés, vont probablement continuer à éviter les voyages internationaux. Et je ne les blâme évidemment pas. Cela dit, je pense que de nombreuses destinations ont vraiment bien géré la question de la COVID. Je dirais même que les restrictions mises en place au Canada sont meilleures que jamais, et elles permettent de voyager en toute sécurité. Mais encore une fois, en tant que parent, je comprends tout à fait. Si vous ne vous sentez pas en sécurité, ne partez pas en voyage.

ROMA : Alors, quelles sont les destinations où les gens peuvent trouver une valeur?

BARRY : Vous savez, il y a beaucoup de valeur partout, et cela dépend vraiment de ce que vous voulez. Je pense que beaucoup de destinations des Caraïbes offrent beaucoup de valeur, entre autres parce que ces pays dépendent malheureusement beaucoup du tourisme, sur lequel repose une très grande partie de leur économie. De nombreux lieux de villégiature sont donc prêts à faire revenir leurs clients, en offrant une cinquième nuit, des réductions sur des forfaits, des surclassements gratuits ou même des tests COVID gratuits. Ils sont prêts à tout pour vous faire revenir. Je ne veux pas trop en parler, mais il y a de bonnes affaires à faire sur les croisières en ce moment. Vous pouvez aussi penser à la période antérieure à la pandémie : toute destination qui était bon marché avant le sera de nouveau maintenant.

ROMA : Maintenant, les voyages engendrent des coûts supplémentaires. Nous avions envisagé de faire un voyage aux États-Unis, mais les tests COVID sont assez coûteux.

BARRY : Alors, posons une hypothèse, en utilisant des montants en dollars canadiens. D’accord? Si vous voulez faire un test PCR au Canada, en gros, cela vous coûtera 150 $. Donc, même si c’est moins cher dans certains États américains ou certaines îles, une famille de quatre personnes devra débourser environ 600 $ de plus, et ce, dans chaque sens. C’est bien cela? Cela dépend évidemment de la destination. Donc, tout d’un coup, vous vous retrouvez avec environ 1 200 $ à payer, et toutes les économies que vous aviez réalisées grâce à la COVID risquent de disparaître. C’est évidemment quelque chose dont il faut être conscient.

Nous avons parlé des voyages intérieurs. Il y a des possibilités très intéressantes au Canada. Vous n’avez pas à passer ce test si vous restez au Canada. Vous devez être entièrement vacciné. Il faut prendre le temps d’y réfléchir, car les règles changent constamment. Je crois qu’il reste encore beaucoup d’occasions de voyager pour pas cher, surtout pendant la pandémie de COVID-19. Par exemple, beaucoup de villes canadiennes. Ottawa, Montréal, Vancouver, et même Québec, maintenant. Ces villes ont offert beaucoup de forfaits pour les voyageurs canadiens. Par exemple : « Réservez une nuit d’hôtel, et recevez une carte-cadeau gratuite de 25 ou 50 dollars. » Il y a quelques possibilités d’économies. Si vous réserviez quatre nuits différentes dans quatre hôtels différents, vous pouviez obtenir plusieurs cartes-cadeaux. Il y a donc quelques astuces. Il faut lire les petits caractères.

ROB : Et vous, Roma, qu’attendez-vous en 2022?

ROMA : Je suis vraiment curieuse de voir ce qui se passera dans le monde du travail. Cela va avoir un impact sur tous les Canadiens qui ont quitté les grandes villes où ils travaillaient. Ces gens qui comptent continuer à travailler à distance. Nous savons maintenant que certains de ces emplois, les emplois de bureau notamment, peuvent être accomplis ailleurs que là où se trouve le bureau d’attache. C’est pourquoi nous enregistrons ce balado depuis nos studios à domicile. Il y a eu un énorme changement. À quoi ressemblera le futur lieu de travail? Les travailleurs vont-ils commencer à être rappelés dans les bureaux, ou les jeunes travailleurs vont-ils être le moteur de ce changement et insister sur la souplesse pour continuer à travailler à domicile ou à distance? Cela a des répercussions considérables sur l’endroit où les gens peuvent vivre. C’est une chose que je vais surveiller à coup sûr. Et vous?

ROB : Je me demande comment notre niveau de vie va évoluer en 2022. Car en ce moment, l’inflation gruge vraiment les finances personnelles. Nous avons constaté des hausses considérables sur les marchés boursiers et dans l’immobilier. Cela peut-il continuer? La grande question que je me pose est la suivante : à la fin de l’année 2022, notre situation sera-t-elle meilleure ou pire qu’aujourd’hui?

[THEME MUSIC]

ROMA : Merci d’avoir écouté cet épisode de Test de résistance. Cette émission a été produite par Amy Chyan et Zahra Khozema. Kyle Fulton a pris en charge l’ingénierie du son et le montage. Notre productrice exécutive est Kiran Rana.

ROB : Merci à nos invités Robb Engen, Preet Banerjee, Erica Alini et Barry Choi. Si vous avez aimé ce que vous avez entendu, donnez-nous une note de cinq étoiles et laissez un commentaire positif sur Apple Podcasts.

Nous faisons une petite pause dans notre production pour passer du temps avec nos familles pendant les fêtes. Entre-temps, si vous n’avez pas écouté nos anciens épisodes, c’est le moment idéal pour le faire.

ROMA : Nous vous présenterons le prochain épisode en 2022. Il sera consacré à la vie des locataires et à leur cheminement vers l’accession à la propriété, si cela est encore leur projet.

Vous trouverez Test de résistance (Stress Test en anglais) sur Apple Podcasts, Google Play, Spotify ou votre application de baladodiffusion préférée.

Vous nous trouverez sur le site GlobeandMail.com, où nous abordons toutes les facettes des finances personnelles.

Merci à tous de nous avoir écoutés! Passez de belles fêtes de fin d’année, en toute sécurité. On se revoit tous à la nouvelle année!

Follow related authors and topics

Authors and topics you follow will be added to your personal news feed in Following.

Interact with The Globe